Le référencement devient de plus en plus difficile et il est connu que les meilleures pratiques populaires deviennent rapidement de l’histoire ancienne. La question est la suivante : comment rester en tête de la courbe afin de battre la concurrence ? Cette courte lecture selon l’agence de référencement SEO a Lyon, fournit des réponses aux questions constamment posées sur le référencement en 2022.
1. Les backlinks sont-ils morts dans le référencement ?
L’ambivalence de la relation de Google avec les backlinks reste de plus en plus compliquée. D’une part, les backlinks sont un moteur essentiel de l’algorithme central de classement de Google, d’autre part, afin de cibler les méthodes manipulatrices de création de liens, Google est contraint de faire des heures supplémentaires. Le fait est que les backlinks sont là pour rester, qu’on les aime ou qu’on les déteste.
Google est de plus en plus capable de reconnaître les backlinks douteux. Cela signifie simplement que les référenceurs devront être plus efficaces pour rester sous le radar. Fournir du contenu de qualité et établir des relations avec des blogueurs et des influenceurs favorisera la création de liens. L’époque où les gens utilisaient des articles payants pour faire grimper les classements est révolue et, de nos jours, les contenus fournis doivent être impressionnants et approuvés en ligne.
Les liens retour sont importants, mais votre réputation compte également pour les classements. Ainsi, dans le processus de production de contenu, réfléchissez à la manière dont votre contenu peut être utilisé pour promouvoir le bruit de la marque tout autant que les liens retour. Lors d’une récente conférence sur la recherche, Gary Illyes, de Google, a annoncé que les mentions d’une marque sont prises en compte par l’algorithme de recherche, ce qui a donné naissance au concept de backlinks sans liens.
2. Quel est l’impact de JavaScript sur le référencement ?
JavaScript est un mot qui suscite la peur dans le cœur de tout bon référenceur, et ce pour une très bonne raison. Bien que Google & Co. prétendent avoir vaincu les inquiétudes rampantes entourant les sites qui utilisent JavaScript, il y a encore du travail à faire.
Il ne fait aucun doute que les principaux moteurs de recherche se sont beaucoup améliorés dans l’exploration de JavaScript, mais les liens de ces pages ne peuvent être suivis que s’ils sont physiquement présents sur la page Web.
Il existe deux façons de rendre les pages JavaScript : par le serveur (rendu côté serveur) ou par le navigateur (rendu côté client). Avec le rendu côté serveur, tous les éléments HTML sont disponibles sur le serveur, de sorte que les liens peuvent être suivis et le contenu peut être exploré par les robots. En revanche, avec le rendu côté client, les pages Web sont créées à la volée, de sorte que les liens ne peuvent pas être suivis et que le contenu ne peut pas être exploré par les robots. Par conséquent, si le JavaScript côté client n’est pas adapté aux recherches, le JavaScript côté serveur coopère mieux avec les moteurs de recherche.
Google fait de son mieux pour améliorer les capacités de rendu du client dans Chrome, mais cela risque de prendre un certain temps, de sorte que les webmasters qui utilisent des sites Web invisibles doivent procéder à des changements dès maintenant. Une bonne solution consiste à explorer un service de pré-rendu comme prerenderer.io. Il utilise un intergiciel pour fournir un instantané HTML statique de la page si celle-ci est demandée par un crawler. Comme de plus en plus de sites sont développés à l’aide de JavaScript côté client, les services de prérendu deviennent rapidement une grande nouvelle dans le monde du référencement.
3. Le design UX peut-il vraiment améliorer le référencement ?
Depuis longtemps, Google prône l’importance du comportement de l’utilisateur et, à l’heure actuelle, le design UX est un élément clé du référencement. Vous bénéficierez d’un engagement beaucoup plus important et serez bien récompensé si vous construisez votre site web en fonction des besoins des utilisateurs, plutôt qu’en étant un éditeur arriviste. Le fait de passer plus de temps sur votre site signifie non seulement qu’il y aura plus d’opportunités de conversion, mais aussi que vous enverrez le bon type de signaux de recherche à Google.
4. La vitesse du site est-elle importante pour le référencement ?
On ne saurait trop insister sur l’importance de la rapidité en matière de référencement, et comme la recherche devient de plus en plus mobile, le temps de chargement devient également de plus en plus important. Récemment, la façon dont Google calcule le score de vitesse a changé. Elle est réalisée en combinant les données du rapport sur l’expérience des utilisateurs de Chrome, qui sont les données du monde réel tirées des navigateurs Chrome, et le changement se manifeste par l’ajout de nouvelles mesures de vitesse à son outil Page Speed Insights. Google s’est clairement donné pour mission d’accroître la vitesse du Web et donne aux propriétaires de sites Web les outils nécessaires pour y parvenir facilement. Si les possibilités d’amélioration de l’algorithme pour les pages rapides ne suffisent pas, il faut prendre en compte les statistiques qui montrent que lorsque le chargement d’une page passe d’une à cinq secondes, la probabilité de rebond augmente de 90 %.
5. Comment le référencement est-il affecté par l’indexation mobile-first ?
Ce n’est pas vraiment une surprise que Google se soit converti à un index mobile-first maintenant que 60% des requêtes de recherche sont effectuées sur des appareils mobiles. Cela signifie simplement que Google commencera à utiliser la version mobile d’un site pour l’indexation et le classement au lieu de la version de bureau. Bien que Google maintienne qu’il dispose d’un seul index pour présenter les résultats de recherche, il n’admet pas que le contenu adapté aux mobiles est plus performant pour les personnes qui effectuent des recherches sur des appareils mobiles. Du point de vue du référencement, cela signifie qu’il faut accorder autant d’importance aux versions mobiles et ne pas les traiter comme une version médiocre de leurs homologues de bureau.