À l’heure des ordinateurs portables, des smartphones et de la prolifération des réseaux Wi-Fi, nous pouvons nous connecter presque partout. Mais nous nous connectons souvent sans tenir compte des dangers potentiels.
Les informations sensibles que vous transmettez par Wi-Fi peuvent être littéralement “reniflées” à partir des ondes par un fouineur du voisinage utilisant un logiciel et un équipement facilement disponibles. De plus, des pirates informatiques peuvent vous inciter à vous connecter à leur ordinateur en faisant croire qu’il s’agit d’un point d’accès Wi-Fi légitime.
Malgré ces risques, il est relativement facile et peu coûteux de surfer en toute sécurité. Voici trois conseils proposer par l’agence de référencement web a Lyon pour utiliser les réseaux Wi-Fi en toute sécurité lorsque vous êtes en déplacement et que vous travaillez dans des hôtels, des aéroports, des cafés et d’autres lieux publics.
1. Évitez de vous connecter automatiquement aux points d’accès Wi-Fi.
Il peut être tentant de se connecter rapidement en utilisant l’un des 1,4 million de réseaux Wi-Fi publics actifs dans le monde. Mais vous pourriez vous connecter involontairement à un hot-spot malveillant mis en place par un escroc pour recueillir des informations sensibles transmises par des utilisateurs peu méfiants comme vous.
Le groupe industriel Wi-Fi Alliance recommande aux internautes de choisir soigneusement le réseau public auquel ils accèdent, le cas échéant, plutôt que de laisser leur appareil se connecter automatiquement. Elle recommande également de ne choisir que les points d’accès qui utilisent des technologies de sécurité connues sous le nom de Wi-Fi Protected Access version two, ou WPA2, qui sont plus puissantes que les anciennes technologies WPA et Wired Equivalent Privacy (WEP). Le système de sécurité d’un réseau est affiché dans la case où vous entrez un mot de passe pour vous connecter.
2. Assurez-vous que les sites Web sensibles que vous utilisez chiffrent les données que vous envoyez et recevez.
Envoyer et recevoir des informations sur des réseaux sans fil publics non sécurisés peut s’apparenter à crier dans une salle bondée.
Heureusement, la plupart des sites Web qui traitent des informations sensibles utilisent une technologie de cryptage appelée Secure Sockets Layer (SSL) pour transformer un texte lisible en un charabia numérique. Vous savez que SSL est en place si vous voyez “https” dans la barre d’adresse. Il est presque toujours à l’œuvre lorsque vous effectuez un achat ou une opération bancaire en ligne.
De nombreux services de communication, tels que Gmail de Google, Hotmail de Microsoft et Facebook, utilisent également le protocole SSL pour protéger vos communications privées contre les écoutes. Certains services, comme Gmail, utilisent HTTPS par défaut à tout moment, mais Facebook et d’autres exigent que vous activiez cette technologie.
Pour l’activer sur Facebook, cliquez sur la flèche vers le bas dans le coin supérieur droit et sélectionnez Paramètres du compte. Dans la colonne de gauche, cliquez sur Sécurité et activez la navigation sécurisée.
3. Installez et utilisez un logiciel VPN sur votre appareil pour crypter votre activité sur Internet.
Le logiciel de “réseau privé virtuel” est indispensable pour les guerriers de la route qui transmettent régulièrement des données sensibles sur des réseaux Wi-Fi publics. Le logiciel VPN crée un tunnel crypté à travers lequel vos données circulent lorsqu’elles traversent l’Internet. Les employés de nombreuses grandes entreprises utilisent déjà des VPN lors de leurs voyages d’affaires pour protéger leurs précieuses informations, et les petites entreprises seraient bien avisées de suivre cet exemple.
Si vous ne disposez pas d’un service informatique capable de mettre en place un VPN pour vous, envisagez d’utiliser l’un des VPN personnels actuellement sur le marché. Parmi les options, citons PrivateWiFi de la startup Private Communication Corp. (Windows et Mac, 9,95 dollars par mois ou 84,95 dollars par an ; essai gratuit de trois jours) ; Anonymizer Universal (Windows, Mac, iPhone et iPad, 79,99 dollars par an ; essai gratuit de 14 jours) ; et VPN4ALL (Windows et Mac, 9,95 à 19,95 dollars par mois, selon la quantité de données utilisées ; iPhone, iPad, Android, Windows Mobile et tablettes, 5,95 dollars par mois).
OpenVPN Technologies, détenteur de la technologie open-source à l’origine de certains de ces logiciels, vend un service VPN hébergé spécialement destiné aux petites entreprises, appelé PrivateTunnel (Windows et Mac, prix basé sur la quantité de données transférées).
Autre chose à envisager : mettre en place un pare-feu pour bloquer les étrangers qui cherchent à accéder à votre ordinateur. Les pare-feu sont généralement fournis par les systèmes d’exploitation modernes et sont activés par défaut. Pour vous assurer que le vôtre est actif sur un PC Windows, consultez les instructions de Microsoft en fonction de la version de votre système d’exploitation. Sur les Macs, ouvrez les Préférences système et cliquez sur Sécurité et confidentialité, puis sur Pare-feu.
Vous pouvez également éviter complètement les réseaux Wi-Fi et vous connecter en utilisant une connexion cellulaire d’un opérateur sans fil, qui utilise le cryptage lors du transfert des données, mais à un coût important. Prévoyez de payer un forfait de données important ou illimité pour un appareil mobile. Pour votre ordinateur portable, vous aurez besoin d’un dispositif spécial qui se branche sur le côté et d’un plan de service mensuel. Verizon et AT&T peuvent facturer 50 à 60 $ par mois pour 5 Go.